Elles ne filtrent pas la magie, mais l’air du matin : trois plantes, un geste doux, et la promesse de mieux respirer chez soi
Il y a dans chaque feuille une promesse de calme. On les dit « miracles » pour l’air, et on rêve d’un salon qui respire tout seul. Oui, les plantes font du bien, mais les plantes dépolluantes ne remplacent pas un purificateur d’air. Elles améliorent notre quotidien surtout par leur présence, un peu par leurs échanges avec l’air, jamais par magie.
L’idée vient d’expériences en chambre close, comme l’étude de la NASA des années 1980. Dans une vraie pièce, c’est autre chose. Une méta-analyse récente conclut qu’il faudrait un très grand nombre de plantes pour obtenir un effet notable sur les COV. Pour un air intérieur plus sain, les priorités restent l’aération, la réduction des sources de pollution et une bonne ventilation.
Sansevieria (langue de belle-mère). Ses feuilles dressées, vernissées, donnent un rythme graphique, même à l’ombre claire. Plante CAM, elle échange une partie de ses gaz la nuit : un atout discret, pas un superpouvoir. Facile, robuste, elle supporte les oublis d’arrosage. Offrez-lui une lumière tamisée, un pot drainé, peu d’eau. En résumé: Sansevieria et respiration un peu plus apaisée, surtout si la pièce est efficace la nuit côté aération.
Pothos (scindapsus). C’est la liane qui s’adapte à presque tout. En suspension, il tombe en cascade; sur une étagère, il court et adoucit les angles. Il capte modestement certains COV et la poussière sur ses feuilles. Lumière moyenne, arrosage quand le substrat sèche, boutures faciles. Une valeur sûre pour allier entretien plantes sans prise de tête et adaptation à l’espace.
Spathiphyllum (fleur de lune). Le feuillage lustré, les spathes blanches: effet chic instantané. Il apprécie une terre toujours légèrement humide et une lumière douce. Il participe à un meilleur équilibre d’humidité et filtre un peu de particules via ses surfaces foliaires. Attention aux excès d’eau: feuilles qui jaunissent, racines qui souffrent. Un beau compromis entre esthétique et confort.
L’effet dépolluant n’existe que dans des conditions réelles favorables: bonne lumière pour la photosynthèse, pièce ventilée, sources de pollution limitées. Dépoussiérez les feuilles (microfibre humide) pour éviter la poussière qui bloque les échanges. Arrosez juste, rempotez au printemps, variez les espèces.
Et les plantes surcotées? Le cactus « anti-ondes » n’existe pas: joli, mais pas purificateur. Monstera, ficus lyrata, pilea, areca ou calathéas sont superbes en décoration naturelle, mais leur impact mesurable sur l’air reste faible dans un salon classique. Misez d’abord sur les bons gestes d’air intérieur: aérez 10 minutes matin et soir, évitez les bougies parfumées et sprays, limitez solvants et encens.
La vraie plante dépolluante, c’est celle qu’on regarde chaque matin en respirant mieux.
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