Le coin se soulève, on tire, tout part. Ce geste anodin abîme plus qu’il ne soulage. Quelques gestes simples suffisent à rendre à vos ongles leur force
Vous connaissez ce geste réflexe. Le coin du vernis se soulève, vous tirez “juste un peu”… et en quelques minutes tout part. Sauf que, derrière ce plaisir bref, vos vernis laissent un terrain fragilisé. Vous ne le voyez pas tout de suite, mais vos ongles deviennent plus ternes, plus cassants, plus striés.
Le vernis adhère à la kératine de la plaque unguéale. Quand vous le décollez, vous n’enlevez pas seulement un film coloré : vous arrachez aussi des micro-couches de la matière de l’ongle. Résultat : la surface s’amincit, elle accroche, et elle retient moins bien les prochaines manucures.
Les dermatologues rappellent que cette traction crée des microfissures invisibles. Elles peuvent donner ces petites taches blanches appelées leuconychie (d’origine traumatique), et surtout favoriser la déshydratation. Selon les recommandations de sociétés dermatologiques américaines, un retrait mécanique agressif fragilise durablement la plaque.
Avec les gels ou semi-permanents, l’effet levier est pire. En “coquillant” la pose, vous multipliez les risques d’onychoshizie (ongles qui se dédoublent) et d’infections si la peau autour se fissure. Des guides de grands centres hospitaliers décrivent une dépose correcte à domicile qui respecte la plaque unguéale.
Privilégiez le dissolvant adapté. Imbibez un coton, posez-le sur l’ongle, exercez une pression 10–15 secondes, puis essuyez vers l’extérieur. Répétez plutôt que de frotter fort. Pour les paillettes, utilisez la méthode “papier aluminium” 5 minutes avec un coton imbibé.
Limez légèrement la brillance, puis procédez à une acétone contrôlée : coton imbibé, ongle emballé, 10–15 minutes, et retrait en dépose douce avec un bâtonnet en bois. Pas de grattage agressif. Si ça résiste, on ré-imbibe et on patiente, ou on prend rendez-vous en institut.
Massez une huile cuticules (jojoba, amande douce), puis une crème mains. Vos ongles sont faits de kératine morte : ils n’“étouffent” pas, mais l’hydratation de la plaque et des bords péri-unguéaux limite la casse. Un intervalle sans vernis de 24–48 h entre deux poses aide à stabiliser la surface.
Restez simples : base protectrice avant couleur, finition non abrasive, lime en verre plutôt que coupe-ongles, et lavage doux pour la peau autour. Si vos ongles cassent souvent, consultez un dermatologue pour écarter une carence et ajuster vos habitudes vers une beauté naturelle réaliste.
Vous n’avez pas besoin d’une trousse de pro. Deux ou trois petites routines régulières, un peu de respect pour la plaque, et vos ongles vous le rendront. La prochaine fois que l’envie de tirer vous prend, respirez, coton, dissolvant… et laissez votre manucure rester un plaisir, pas une lutte.
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