Sous le soleil d’Ischia, le croissant devient moelleux et parfumé. Un cornetto brioché, tendre et doré, à savourer lentement comme une matinée d’été
Le croissant, c’est la fierté du petit-déjeuner français. Doré, croustillant, plein de beurre et de promesses, il symbolise à lui seul l’art de commencer la journée avec élégance.
Pourtant, à quelques centaines de kilomètres de là, sur une île du golfe de Naples, un cousin plus doux fait fondre les cœurs: le cornetto d’Ischia. Même forme, même esprit, mais une texture et une âme différentes. Si le croissant est un feu d’artifice de feuilletage, le cornetto joue la carte de la tendresse.
La différence commence dès la pâte. Le croissant, c’est le triomphe du feuilletage: du beurre à chaque pli, des couches fines qui craquent sous la dent et une légèreté qui frôle la gourmandise pure. Il séduit par son croustillant et son parfum presque salé, ce mélange d’air et de beurre qui résume tout le savoir-faire français.
Le cornetto, lui, parle une autre langue. Plus moelleux, plus brioché, il garde la forme du croissant mais offre une mâche plus douce et une texture plus généreuse. Moins beurré, plus rond, il se rapproche de la brioche tout en conservant ce parfum d’agrume et de vanille typique des pâtisseries italiennes. À Ischia, on le garnit volontiers de crème pâtissière, confiture d’abricot ou Nutella : chaque bouchée devient une caresse, pas un éclat.
Le croissant se savoure debout, au comptoir d’un café parisien. Le cornetto d’Ischia, lui, appelle le soleil et la lenteu: on le déguste assis, face à la mer, avec un cappuccino mousseux et du temps devant soi. En somme, deux visions du matin: l’une feuilletée et rapide, l’autre moelleuse et méditerranéenne.
Faire un vrai cornetto d’Ischia à la maison, c’est un peu ramener un matin italien dans sa cuisine. La recette demande un peu de patience, mais le résultat en vaut la peine. Voici la version traditionnelle, moelleuse et parfumée.
Ingrédients : 500 g de farine, 200 ml de lait tiède, 2 œufs, 80 g de sucre, 100 g de beurre fondu, 15 g de levure fraîche, le zeste d’un citron ou d’une orange, une pincée de sel. Pour la garniture : crème, confiture ou pâte à tartiner selon vos envies.
Préparation : Délayez la levure dans le lait tiède avec une cuillère de sucre. Dans un grand bol, mélangez farine, sucre, sel et zeste. Ajoutez les œufs, le beurre fondu et le mélange de levure. Pétrissez jusqu’à obtenir une pâte souple et lisse. Couvrez et laissez reposer 2 heures, jusqu’à ce qu’elle double de volume.
Étalez ensuite la pâte en un grand rectangle, puis découpez des triangles. Roulez-les sur eux-mêmes pour former des croissants. Laissez lever encore 30 minutes, puis badigeonnez de jaune d’œuf et enfournez à 180°C pendant 15 à 20 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient dorés. À la sortie du four, saupoudrez de sucre glace et remplissez-les de votre garniture préférée. Le secret : ne pas chercher la perfection du croissant français, mais la douceur du matin italien.
Et voilà: un petit-déjeuner ensoleillé, à la fois simple et généreux. Entre le croissant et le cornetto, il n’y a pas de rivalité, seulement une question d’humeur. Certains matins appellent le croustillant, d’autres le moelleux. Les deux, finalement, ont le goût du bonheur.
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