Ni Noël, ni vraiment autre chose. Le 26 décembre est un jour suspendu : idées simples pour le vivre calmement, sans culpabilité.
Le sapin est encore allumé, mais quelque chose a changé. Le 26 décembre n’a pas vraiment de statut. Ce n’est plus Noël, pas encore la reprise. Les restes attendent dans le frigo, les messages “bonne fête” se font plus rares et le temps semble s’étirer. C’est un jour flottant, souvent sous-estimé.

Et pourtant, ce moment entre parenthèses peut devenir précieux. À condition d’accepter une chose simple : le 26 décembre n’est pas fait pour être productif. Il est fait pour atterrir doucement.
Accepter de ne rien faire d’utile
Après les repas, les discussions, les horaires imposés, le corps réclame une pause. Pas un programme. Le 26 décembre est le jour parfait pour ne pas avoir d’objectif clair. Lire quelques pages, regarder un film déjà vu, faire une sieste sans alarme. Le repos aussi a besoin d’espace.
Remettre de l’ordre, sans tout ranger
Inutile de démonter le décor ou de lancer un grand ménage. Mais aérer, ranger la table, empiler les cadeaux au même endroit aide l’esprit à respirer. Dix minutes suffisent. Un peu d’ordre extérieur apaise le dedans, sans casser la magie encore présente.
Manger simple, presque banal
Le 26 décembre, le corps dit stop. Trop de plats riches, trop d’horaires décalés. Une soupe chaude, des restes revisités, un plat unique. Rien d’instagrammable. Juste nourrissant. La simplicité fait du bien après l’abondance.
Sortir prendre l’air, même brièvement
Une promenade courte, sans destination précise. Le quartier est plus calme, les rues moins pressées. Marcher dix minutes suffit à remettre le corps en mouvement. Le dehors aide à tourner la page, sans brusquer la transition.
Résister à l’envie de “préparer l’année”
Listes de résolutions, objectifs, bilans. Tout cela peut attendre. Le 26 décembre n’est pas le 1er janvier. Laisser les idées décanter, noter une pensée au passage, sans planifier. Le vide est parfois plus utile que l’organisation.
Le 26 décembre n’est pas un jour vide. C’est un jour lent. Un sas entre ce qui a été célébré et ce qui reviendra. En l’acceptant tel quel, sans attentes, il devient étonnamment doux. Et c’est peut-être ça, son vrai rôle.





