Dimanche, 16 h. La lumière baisse, la flemme monte, et on n’a pas envie de perdre la soirée en cuisine. On vise le minimum utile pour la semaine: trois bases simples, modulables, et la pression redescend.
Frigo à moitié vide, la semaine qui arrive en tête. On veut se sentir déjà prêt sans rester des heures debout. On prépare peu, mais bien, et on garde de la place pour la vraie vie: sorties, canapé, et même une petite série avant de dormir.

Conseils pratiques anti-esclavage du dimanche. Travaillez en parallèle: four + casserole en même temps. Une seule chauffe, deux plats prêts. Choisissez des boîtes empilables de même format: frigo rangé, moins de fouille après le métro.
Refroidissez vite en couches peu épaisses. Gardez sauces et croquant (graines, herbes) à part: on assemble le soir, les textures restent vivantes. Étiquettes simples: “Base”, “Légumes”, “Protéine”. On voit clair même en rentrant tard. Un joker surgelé (pain pita, petits pois, bouillon) sauve les soirs qui dérapent. Et pour la vaisselle : deux-trois gestes pendant que ça cuit et la pile ne naît jamais.
On ne cherche pas un menu figé, mais des briques souples à assembler. Trois préparations, mille combinaisons, et le dîner devient un puzzle agréable, pas une corvée. La liberté arrive grâce aux bases, pas à la performance. Et si le bon batch cooking, c’était d’en faire un peu moins – mais mieux ?
Que cuisiner pour la semaine
Un grand bol de riz + pois chiches, ou boulgour + lentilles, devient notre base neutre. Lundi: salade rapide avec crudités. Mardi: poêlée minute avec ail et oignon. Mercredi: soupe mixée avec un peu de bouillon chaud.
Cette base sert aussi de farce express pour wraps, tomates ou poivrons. Astuce du frigo: ajoutez une cuillère de yaourt, un filet de citron ou un reste d’herbes. Un petit geste, un plat différent.

Une plaque de légumes rôtis au four pendant que le jour tombe dehors: carottes, brocoli, oignons. Sinon, surgelés nature: ça marche aussi. Le soir, on les glisse dans un bol chaud avec la base, en frittata minute, en sandwich, ou mixés en sauce douce pour pâtes.
Bonus discret: un bocal d’olives, quelques tomates séchées, une poignée de roquette. Ce ne sont pas des recettes, ce sont des raccourcis.
Une protéine modulable évite l’ennui: œufs durs, tofu mariné simple, reste de poulet du rôtisseur du coin. On alterne les usages: nouilles sautées, curry express au lait de coco, salade tiède, tacos du mercredi.
La clé, c’est l’assaisonnement à la fin: yaourt + poivre, citron + herbes, huile pimentée ou moutarde douce. Même base, ambiance différente.





